Articles récents \ DÉBATS \ Contributions Festival Femmes en Résistance

Cette année, nous avons décidé, pour cette 19e édition, de résister à un trop long isolement… En nous retrouvant toutes et tous ensemble, « en vrai », à l’espace municipal Jean Vilar à Arcueil les 25 et 26 septembre. En montrant les films de toutes ces femmes qu’on a voulu oublier ou isoler dans le rôle de « pionnières », pour ignorer la longue généalogie des créatrices. Parce que l’isolement est l’outil privilégié du patriarcat pour empêcher les femmes de résister et assurer son impunité. C’est un des piliers de la stratégie de l’agresseur, que nous voulons faire tomber !

Samedi 25 septembre 14h ouverture : La faute à Eve

Depuis la nuit des temps de Jeanne Delafosse et Clary Demangeon, 14′, 2020, France. Les femmes, depuis la nuit des temps accouchent… Mais pourquoi tant de douleur ? Révolte contre la première des injonctions patriarcales.

Le délirant, la bavarde et l’enfant de Dorota Bielawska; 12′. Interdiction quasi totale de l’avortement en Pologne et manifestations pour la liberté de choix : les femmes ont-elles droit au libre arbitre ?

Sur les traces de Madeleine Pelletier de Florence Sitoleux, 58′ 2020, France. La doctoresse Pelletier est une artiste très singulière des luttes féministes du début du XXe siècle. Elle rejette ce qu’il est convenu d’appeler la féminité et, habillée d’un costume masculin, s’engage à corps perdy dans tous les combats pour les femmes malgré les ennemis et les obstacles dressés devant elle.

16h30 : Gai marions-nous « Buzzons contre le sexisme » 2021

En chantant, 3′, Collège Deiteil, Limoux

Changeons les règles, 7′, Lycée Estournelles de Constant, La Flèche

Women what we are Fighting for de Victoria Guyvik et Alina Shevchenko, 30′, Ukraine 2020. Qu’elles soient  d’Ukraine, de Croatie, de Hollande, de Russie, d’Allemagne, de Moldavie, de Kazakhstan ou du Brésil, elles poursuivent le même but : pouvoir se dire lesbienne en toute sécurité.

When The Camera Stopped Rolling de Jane Castle, 87′, 2019, Australie. Que serait l’histoire du cinéma australien sans l’œuvre prolifique de Lilias Fraser ? Sa fille, Jane Castle, réalisatrice et directrice photo, transmet son histoire dans une méditation émouvante et poétique, au fil de leur relation, de leurs et de leurs triomphes.

20h : Comment je m’appelle

Tangle de Maliheh Gholamzad, 7′, 2019, Iran. Film d’animation sur l’exil dû à la guerre.

Grandes héroïnes dans œuvres masculines de camweb la série, 3′

Beyond the Visible de Halina Dyrschka, 93′, 2019, Allemagne. Quand les oeuvres d’Hilma af Klint sortent de leurs réserves, Kandinski n’a plus qu’à faire profil bas et les historiens de l’art à reprendre leur plume. Cette femme visionnaire, relliée aux richesses du monde naturel, nous invite, dès 1906, à un voyage sensuel, coloré, énigmatique. Il était grand temps de mettre en lumière « La » fondatrice de l’art abstrait.

Dimanche 26 septembre

En souvenir d’Anne Sylvestre, nous avons choisi de donner des titres de ses chansons à nos séances.

14h 15 : Douce maison

Apnoïa de Vanesssa Payri, 15′, 2020, Québec. Des témoignages partagés et croisés, une polyphonie pour dire et redire combien il est libérateur de parler quand on a vécu une agression sexuelle.

Catharsis, dire l’inceste de Katia Clarens, 52′, 2021, France. A la Réunion, une psychiatre habituée à l’aide aux victimes d’inceste et une autrice de théâtre créent ensemble un dispositif mêlant des représentations et des ateliers de théâtre participatif. Elles contribuent ainsi à combattre la honte et les difficultés à parler. Suivi d’une discussion autour de l’isolement des femmes victimes de violences sexuelles.

17h15 : Une sorcière comme les autres

En chantant, 3′, prix Femmes en résistance au concours « buzzons contre le sexisme »

Rio est une femme d’Eleonore Ardelanot, 12′, 2021, France. Des femmes s’unissent et se battent pour leurs droits et l’émancipation de leurs corps au rythme du carnaval et de la samba pour défier les normes d’une société brésilienne patriarcale.

Shut up Sona de Deepa Gupta, 84′, 2019, Inde. Portrait intime de Sona Mohapatra, chanteuse indienne rebelle qui se bat pour son droit d’exister dans un milieu musical misogyne, avec une énergie et une détermination contagieuses : prêtes à renverser le patriarcat !

Festival Femmes En Résistance

Informations pratiques

Tarifs : Plein 5.20€, Réduit 4.75€, Abonnés et -15 ans 3.65€ : Forfait pour la journée de samedi : Tarif plein 10.95€, Tarif réduit 8.25€. Forfait pour la journée de dimanche : Tarif plein 7.30€, Tarif réduit 5.50€

Accès : Rer ligne B station Laplace ou station Arcueil Cachan : Espace municipal Jean Vilar : 1, rue Paul Signac, 94110 Arcueil, 01 41 24 55 55, arcueil.fr

 

 

 

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