Brèves Femmage à Emilie du Châtelet
« Moins notre bonheur est dans la dépendance des autres, et plus il nous est aisé d’être heureux »
En quelques mots :
Elle bénéficie de la même éducation que ses frères et fera donc partie des premières femmes scientifiques.
Elle est formée à la physique et aux mathématiques par Maupertuis et Clairaut, deux membres de l’Académie des Sciences.
Son Mémoire sur la nature du feu (1739) est le premier mémoire scientifique élaboré par une femme, publié par l’Académie des Sciences de Paris. Elle écrira ensuite un traité de physique : Les institutions de physique.
Elle est une des figures du siècle des Lumières. Elle sera notamment à l’avant-garde des discussions sur les principes du christianisme et cherchera à définir un art de vivre basé sur la raison et l’expérience, détaché de tout préjugé.
Sa plus grande œuvre scientifique est une traduction commentée du premier livre des Principes mathématiques de la philosophie naturelle de Newton qui restera une référence jusqu’à la fin du 19e siècle. En 1746 elle est classée parmi les 10 savants les plus célèbres de l’époque.
Elle meurt des suites d’un accouchement.
Après sa mort, elle est célébrée comme la compagne de Voltaire uniquement, et sa carrière scientifique et littéraire a été oubliée et effacée de l’Histoire.
L’Institut Emilie du Châtelet est le premier centre de recherches français consacré aux études de genre.