Un nouveau rapport préconise la contraception anonyme et gratuite pour les mineur-e-s

Israël Nisand, Brigitte Lacombe et Sophie Marinopoulos, ont remis le 16 février un rapport à Jeannette Bougrab, secrétaire d'Etat à la Jeunesse et à la Vie associative. Les auteurs demandent notamment que l'accès à la contraception soit rendu totalement gratuit et confidentiel pour les mineur-e-s, alors que seuls le sont l'IVG et la contraception d'urgence.

« Sur la planche » : survivre à Tanger

Sorti en salles le 1er février, le film de Leïla Kilani raconte la (sur)vie de quatre jeunes filles à Tanger. Entre usines textiles et décorticage de crevettes, mansardes minables, et débrouille... «Sur la planche» fait passer certains combats féministes pour de gentilles réunions Tupperware. Un film rare, à voir absolument avant qu'il ne disparaisse des salles...

«Etre antiraciste c’est forcément être féministe»

Dominique Sopo est président de SOS Racisme depuis juillet 2003. Pour lui, il faudrait une application rigoureuse des lois en matière d'égalité femmes-hommes et interpeller la société « dans l'arène juridique », comme le fait SOS Racisme sur la question des discriminations liées aux origines.

DOSSIER : Les femmes de la Méditerranée en mouvement

FFMEDCréé par des femmes déterminées à renforcer les mouvements en faveur de l’émancipation des femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée soutient financièrement depuis 10 ans les associations qui œuvrent en ce sens dans les 21 pays de Méditerranée.

Grâce à sa longue expérience dans les mouvements de femmes de la région, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a une connaissance concrète du travail et des difficultés que peuvent rencontrer les associations de femmes autour de la Méditerranée.

Conçu tout d’abord pour soutenir financièrement les associations de femmes, le Fonds pour les Femmes en Méditerranée a étendu depuis, son champ d’action vers d’une part le renforcement de la relève générationnelle du mouvement des femmes et d’autre part la mise en réseau des associations.

Ainsi depuis 2011, il propose aux organisations de femmes de différents pays méditerranéens de se rencontrer autour d’un atelier de travail permettant l’échange et l'élaboration de réflexions stratégiques destinés à faire avancer la question de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Partant du constat que les femmes méditerranéennes rencontrent les mêmes difficultés, à des échelles différentes, le Fonds a déjà tenu 10 rencontres dans 6 pays : en Egypte, en Tunisie, en Algérie, en Croatie, en Libye et en France.

Le 5 juillet 2017, à Paris, la 10éme rencontre réunissait des participantes venues d’Italie, de Croatie, du Monténégro, de Bosnie, de Turquie, du Liban, de Palestine, d’Egypte, de Tunisie, d’Algérie, et du Maroc.

Ce temps dédié à la réflexion stratégique a permis aux participantes d’établir non seulement la liste des priorités pour les femmes qui défendent l’égalité et l’émancipation dans la région, mais de réfléchir à la mise en oeuvre d’un tissage et d’un brassage plus systématique entre activistes au niveau local, subrégional et régional afin d’asseoir les bases d’un réseau solide.

Elles travaillent dans un fonds de gestion participatif, un journal féministe, un collectif féministe sur le harcèlement de rues, elles sont élue au conseil municipal de leur ville, magistrate ...

Rada Boric (Croatie), Nevin Öztop (Turquie), Amina Izaroukena (Algérie), Anware Mnasri (Tunisie) et Farah Barqawi (Palestine) témoignent de leur engagement.

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