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Environnement : les enjeux des inégalités de genre


Suède : les lunettes de genre d’Initiative féministe même pour les transports

Les membres du parti suédois Initiative féministe ont un programme qui entend bien changer la société en profondeur. Une grille d’analyse de genre leur permet d’étayer de façon originale des propositions écologiques, notamment sur les transports en commun.

Accaparement des terres : les femmes en première ligne

Des fonds de pension, des entreprises, des Etats, achètent ou louent des milliers d’hectares pour les exploiter à des fins alimentaires, minières, énergétiques, touristiques… L’accaparement des terres, appelé pudiquement «transactions foncières à grande échelle», touche particulièrement les femmes. Pourtant, de nombreuses études ont montré leur rôle dans le maintien d’une agro-écologie préservant la biodiversité et renforçant les cohésions sociales.

Fleurs de moringa © Anoop Narayanan / Flickr

« Freiner la déforestation en RDC par la sensibilisation des populations »

Malgré la mise en place d’une réforme du secteur forestier en République démocratique du Congo, corruption, absence de contrôles, fraudes et activités illicites caractérisent les activités d’exploitation forestière. Mais la déforestation reste avant tout le fait de la population. Interview d’Annie Matundu-Mbambi, présidente de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté en RDC.

© Greenpeace Esperenza / Flickr

« Au Bénin, la déforestation dégrade les conditions de vie des populations »

Perte de la diversité biologique, détérioration des sols, faible rendement agricole, baisse du ramassage des produits forestiers… La déforestation fait perdre des revenus importants notamment aux femmes, qui doivent de surcroît parcourir des distances de plus en plus longues pour trouver le bois nécessaire à leur survie. Bernadette Dossou, présidente de l’ONG Ofedi, a répondu à nos questions.

Rio+20 : « Nous ne sommes pas passés au futur dont nous avons besoin »

Droits des femmes en recul, absence de droits à un environnement sain, manque d’audace sur l’accaparement des terres et l’accès aux ressources naturelles… Pour le Groupe majeur femmes (WMG), la conférence Rio +20 est un échec en matière de défense des droits des femmes et des générations futures. Tribune.

Rio+20 : la mention « droits reproductifs » retirée de l’accord final

Pendant une réunion organisée par ONU-Femmes, entité présidée par l’ex-présidente du Chili Michelle Bachelet, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a admis hier matin que le Brésil avait retiré la mention « droits reproductifs » du brouillon final de l’accord issu de la conférence de l’ONU sur le développement durable Rio+20 s’est tenue jusqu’à aujourd’hui à Rio, au Brésil.

Logo du Rio+20

Rio + 20 : les femmes défendent leur pleine participation au développement durable

La Conférence internationale des Nations unies, se tient du 20 au 22 juin à Rio, au Brésil. De laborieuses négociations internationales entamées depuis des mois ont abouti mardi soir, à une déclaration minimaliste. Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio où elles étaient pionnières, les organisations de femmes ont l’impression de s’épuiser à sauvegarder leurs acquis.

Quel rôle des femmes pour un développement égalitaire et durable ?

EDITO. Au moment où se tient à Rio la conférence des Nations unies sur le développement durable, EGALITE, Genre en action et Adéquations s’interrogent sur les conséquences pour les femmes des manques de décisions fortes en faveur d’un autre type de développement pour la planète.

Egypte : des syndicats en pleine renaissance, mais encore timorés sur le genre

La révolution qui a chassé Hosni Moubarak a aussi apporté la reconnaissance de syndicats indépendants du pouvoir. Les nouvelles organisations prendront-elles plus à cœur la question de l’égalité de genre que les anciennes ? Les premiers signes incitent à la prudence.

Magda Ibrahim

Magda Ibrahim, jeune syndicaliste égyptienne enthousiaste

Pour cette trentenaire, contrôleuse des impôts et responsable syndicale du tout récent syndicat indépendant des impôts, il faudrait que les femmes se syndiquent davantage. Cette militante croit aux vertus de l’éducation et aux rencontres syndicales internationales.

Synthese Jordanie

Renforcer les droits des femmes en Jordanie

On ne compte plus les études qui analysent la faible participation des femmes à la vie économique ou politique jordanienne. Dès lors, quels sont les leviers d’action utilisés par les politiques ou les mouvements de la société civile pour améliorer la condition des femmes, en particulier dans le domaine du travail ?

Siège du Syndicat des journalistes égyptiens, au Caire

Egypte : Des journalistes entre le marteau et l’enclume

La profession de journaliste s’ouvre progressivement aux Egyptiennes, mais elles peinent à accéder aux responsabilités, y compris syndicales. Et l’élection d’un proche des Frères musulmans à la tête du Syndicat des journalistes égyptiens en octobre dernier en inquiète plus d’une.

Imane et Sumaya

Jordanie : les travailleuses d’Al Tajamouat, ouvrières, syndicalistes et fières de l’être…

Dans cette cité industrielle, on fabrique des produits agroalimentaires, des appareils médicaux, des meubles de bureau, des produits de la mer Morte et des produits textiles. Imane, palestinienne, et Sumaya, jordanienne, deux couturières, y travaillent pour des usines de textile. Témoignages.

Trez-Al-Rayyan

L’Union des femmes jordaniennes protège et autonomise les femmes depuis 1945

Les bâtiments imposants de la Jordanian Women’s Union (l’Union des femmes jordaniennes) semblent taillés selon l’objectif que l’Union s’est fixé : « œuvrer à la protection de toutes les femmes, sans discrimination ». Reportage sur la plus vieille organisation de femmes du pays : un lieu de vie, de protection, de travail et de règlements des différends familiaux pas tout à fait comme les autres.

Tunisie : Le micro-crédit comme soutien à l’activité de femmes de quartiers populaires

L’association Enda inter-arabe a débuté dans les faubourgs de Tunis en 1990. Elle s’est lancée dans le micro-crédit en 1995 et est présente aujourd’hui dans tout le pays. Elle compte aujourd’hui 200 000 clients, à 70% des femmes. Témoignages de bénéficiaires.

Najoua Makhlouf

Tunisie : « Il faut casser la « reproduction masculine » à la tête des syndicats »

Najoua Makhlouf est présidente de la commission femmes de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), syndicat unique en Tunisie jusque récemment. Elle explique les facteurs de l’absence des femmes dans les instances dirigeantes, malgré une forte présence parmi les adhérent-e-s.

Marwa Choura, à gauche, et Charimaa Ahmed.

Faire entrer les jeunes travailleuses dans les syndicats égyptiens

Pour inciter les travailleuses de moins de 35 ans à investir les nouvelles organisations indépendantes, la Confédération syndicale internationale (CSI) a lancé, dans le cadre de son Réseau des femmes arabes, le programme « Decisions for Life ». Rencontre avec Charimaa Ahmed et Marwa Choura, deux de ses instigatrices.

Nadia Shabana, dans les locaux de l'ITUC, à Amman.

Jordanie : « Nous voulons 20 % de femmes dans les comités directeurs des syndicats »

Le taux d’affiliation des Jordaniennes à des syndicats ouvriers avoisine les 20 %. Le Réseau des femmes arabes, lancé en mars 2011 à Tunis par la Confédération syndicale internationale (CSI), vise à augmenter la syndicalisation des femmes et favoriser leur accès aux fonctions hiérarchiques dans les syndicats. Entretien avec Nadia Shabana, la coordinatrice de ce réseau basé à Amman.

« En Egypte, la loi institutionnalise la domination masculine »

Comment expliquer la perpétuation des inégalités de genre en Egypte ? Et la révolution anti-Moubarak autorise-t-elle quelques espoirs de ce point de vue ? Entretien avec Safaa Monqid, sociologue et arabisante, chercheuse associée au Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales du Caire.

A gauche Lamis Nasser, à droite Musa Shteiwi

Jordanie : le trop faible rôle économique des femmes

La Jordanie figure parmi les plus mauvais élèves des pays arabes concernant la participation des femmes à la vie économique. Pourtant, les Jordaniennes ne manquent pas de diplômes : la moitié de la population active féminine possède au moins une licence – contre 19 % des hommes. Les explications de Lamis Nasser, chercheuse et de Musa Shteiwi, sociologue.

Amal Saeed pendant une manifestion à Mehallah

Egypte : Les révoltées de Mehallah

Contrairement à certaines jeunes blogueuses de la révolte anti-Moubarak, ces ouvrières du textile n’ont pas fait la « une » des magazines. Pourtant, elles sont les vraies pionnières du raz-de-marée qui a fini par chasser le dictateur égyptien. C’est ici, à Mehallah El-Koubra, que tout a commencé. Rencontre avec les deux « meneuses » d’une colère sociale inédite.

Equipe de l'ONG Tamkeen, Amman

Jordanie : Changer le regard méprisant à l’égard des femmes migrantes

Plus de 140 000 domestiques, originaires d’Indonésie, des Philippines et du Sri Lanka, sont employé-e-s dans les foyers des riches Jordaniens. Alertées depuis quelques années sur leurs terribles conditions de travail, les ONG Adaleh et Tamkeen travaillent d’arrache-pied pour protéger cette main-d’œuvre et renforcer ses droits.

Opératrice dans un centre d'appel © La Photo libre

Dans un centre d’appel tunisien : « Des journées infernales pour 450 dinars »

Jihene Soula, jeune femme de 27 ans, a travaillé quatre mois, entre fin 2008 et début 2009 dans un centre d’appel à Tunis. Pour environ 230 euros par mois : plus de 80 appels par jour, blâmes, notation des salarié-e-s, pauses planifiées… pour des employé-e-s souvent sur-qualifié-e-s. Témoignage.

Nawla Darwiche

Nawla Darwiche, figure de proue du féminisme égyptien

Nawla Darwiche a créé, et longtemps présidé, la New Woman Foundation, fer de lance du féminisme égyptien. Si ses attaques sans concession contre la culture patriarcale ne lui valent pas que des amis, ses études sur la condition des ouvrières font référence. Et obligent politiques et syndicalistes à la considérer comme incontournable.

Samia Letaeif

Droits des femmes en Tunisie : un combat à mener sur tous les fronts

Samia Letaief est médecin anesthésiste, militante à l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche et le développement (Afturd), et syndicaliste à la fédération santé de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Un an après la révolution, elle oscille entre optimisme et désillusion.