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DOSSIERS : IVG USA: surveiller et punir : Monde


BOULET

Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral et les États qui le composent ne garantissent toujours pas le droit des femmes à une santé sexuelle et reproductive qui les respecte. Les femmes de couleur et/ou pauvres sont évidemment les premières en ligne de mire. Aprés la décision Roe v Wade, en 1973, l’avortement est reconnu comme un droit constitutionnel. Cette décision est fondée sur le 14 ème amendement de la constitution des Etats-Unis qui souligne le droit constitutionnel à l’intimité décrit comme droit à la « privacy » La question de la vie du fœtus indépendant de la mère est donc restée sous-jacente.

La décision reconnaît à l’Etat la possibilité «d’affirmer avec raison son intérêt dans la protection de la santé de la mère, ainsi que dans la protection d’une vie potentielle.»  Cette affirmation laisse un doute quant au positionnement de la mère : est-elle une personne à part entière ou une personne porteuse d’un fœtus ?

En 1977, le Hyde amendement a interdit tout financement fédéral de l’IVG. Plusieurs lois sont passées insidieusement qui ont accrues la surveillance de la vie sexuelle et reproductive des femmes dans un contexte national de surveillance élevée. Ainsi l’avortement et la grossesse ont été de plus en plus sous surveillance légale.

Il faut remettre ce concept de surveillance et punitions dans l’environnement économico-politique du Washington consensus et du néolibéralisme qui a permis une transformation des politiques sociales produisant une augmentation des disparités et du nombre d’incarcérations.

Cette série d’articles se propose d’examiner l’évolution des droits sexuels et reproductifs aux États-Unis où l’on observe une élimination progressive des centres d’avortement État par État ainsi qu’une surveillance accrue des femmes enceintes. Le but est de comprendre comment et pourquoi les femmes et en particulier les femmes les plus pauvres et de couleur sont devenues les cibles de mécanismes de surveillance et de punition. De plus, il s’agit d’éclaircir la façon dont les États-Unis utilise «surveillance et punition» pour influer globalement sur les droits des femmes.

Brigitte Marti et Dan Moshenberg, collaboratrice et collaborateur USA  50-50 magazine

Pas de répit pour les associations américaines de défense des droits des femmes

Les associations américaines de défense des droits sexuels et reproductifs sont bien à la peine alors que la droite républicaine […]

La loi, la politique, la religion et le corps des femmes

DOSSIER  Il y a 42 ans l’arrêt Roe versus Wade de la Cour Suprême aussi appelé « la décision » avait fait […]

BOULET

Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral et les États qui le composent ne garantissent toujours pas le droit des femmes à une santé sexuelle et reproductive qui les respecte. Les femmes de couleur et/ou pauvres sont évidemment les premières en ligne de mire. Aprés la décision Roe v Wade, en 1973, l’avortement est reconnu comme un droit constitutionnel. Cette décision est fondée sur le 14 ème amendement de la constitution des Etats-Unis qui souligne le droit constitutionnel à l’intimité décrit comme droit à la « privacy » La question de la vie du fœtus indépendant de la mère est donc restée sous-jacente.

La décision reconnaît à l’Etat la possibilité «d’affirmer avec raison son intérêt dans la protection de la santé de la mère, ainsi que dans la protection d’une vie potentielle.»  Cette affirmation laisse un doute quant au positionnement de la mère : est-elle une personne à part entière ou une personne porteuse d’un fœtus ?

En 1977, le Hyde amendement a interdit tout financement fédéral de l’IVG. Plusieurs lois sont passées insidieusement qui ont accrues la surveillance de la vie sexuelle et reproductive des femmes dans un contexte national de surveillance élevée. Ainsi l’avortement et la grossesse ont été de plus en plus sous surveillance légale.

Il faut remettre ce concept de surveillance et punitions dans l’environnement économico-politique du Washington consensus et du néolibéralisme qui a permis une transformation des politiques sociales produisant une augmentation des disparités et du nombre d’incarcérations.

Cette série d’articles se propose d’examiner l’évolution des droits sexuels et reproductifs aux États-Unis où l’on observe une élimination progressive des centres d’avortement État par État ainsi qu’une surveillance accrue des femmes enceintes. Le but est de comprendre comment et pourquoi les femmes et en particulier les femmes les plus pauvres et de couleur sont devenues les cibles de mécanismes de surveillance et de punition. De plus, il s’agit d’éclaircir la façon dont les États-Unis utilise «surveillance et punition» pour influer globalement sur les droits des femmes.

Brigitte Marti et Dan Moshenberg, collaboratrice et collaborateur USA  50-50 magazine

USA : Contrôle et violences d’État sur le corps des femmes

Ces dernières années le débat sur les droits du fœtus a resurgi avec les lois fœticides. Certains États, accordent le […]

En Indiana, être enceinte peut mener à la prison

Alors que le  114ème congrès américain, nouvellement élu s’est fortement droitisé, avec une majorité républicaine venue du Tea Party, les droits […]

Aux Etats-Unis : avorter peut mener en prison

Aux Etats-Unis, il devient de plus en plus difficile d’avoir accès à l’IVG. Au delà de l’IVG, il s’agit pour […]

IVG aux USA: surveiller et punir

Aux Etats-Unis, l’Etat fédéral et les États qui le composent ne garantissent toujours pas le droit des femmes à une […]

Eglantine Jamet-Moreau : « L'Eglise est totalement androcentrée »

Eglantine Jamet-Moreau est maîtresse de conférence à l’Université Paris X Nanterre, spécialiste de civilisation britannique, chercheuse en études de genre. […]

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Découpe de savons par les ouvrières de l’Assela Women’s Cooperative de Bethléem

Comment faire, quand on est soumis à une brutale occupation, pour ne pas réduire la lutte en faveur de l’égalité femmes-hommes à un « front secondaire » ? Comment ne pas oublier, lorsqu’on veut faire front contre l’ennemi commun – l’occupant –  que l’on compte en ses propres rangs les pires oppresseurs des femmes ?

50/50 est parti en Palestine rencontrer ces militantes qui mènent trois combats de front : celui pour se libérer de la colonisation israélienne ; celui pour faire reconnaître leurs droits de travailleuses ; celui pour desserrer le joug du patriarcat et de la domination masculine. Dans ce nouveau dossier de 50/50, une enquête sur la situation des Palestiniennes au travail et dans les syndicats ; les portraits de deux féministes : Neda, la syndicaliste et Sawsan, la psychologue ; un reportage sur la coopérative des femmes brodeuses d’Hébron ; une interview du journaliste et défenseur des droits humains Michel Warschawski. Autant de rencontres qui temoignent d’une même réalité : en Palestine, beaucoup ont compris que l’égalité hommes-femmes, loin de nuire à l’émancipation politique et à la justice sociale, en constitue l’indispensable complément, sinon la condition préalable.

Philippe Merlant 50-50


                            	        	

                                

Michel Warschawski : « Une lueur d’espoir, malgré tout »

Né en France et émigré en Israël, journaliste et co-fondateur du Centre d’information alternative (AIC), Michel Warschawski a reçu, en […]

PORTRAIT: Sawsan, la force tranquille de la jeunesse palestinienne

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Des syndicalistes pour l’égalité (2)

Enquête 2ème partie Le combat politique On l’aura compris : en Palestine, la question de la place des femmes est indissociable […]

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"L'objectif est la parité qualitative"

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Rappel de la loi du 17 avril 2013 relative aux élections locales   Pour les assemblées départementales: il s’agit d’une […]

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Au croisement du féminisme et de l’écologie : l’éco-féminisme

Le terme d’éco-féminisme a été créé par Françoise d’Eaubonne en 1974. Pour l’écrivaine et militante féministe décédée en 2005, «le drame écologique découle directement de l’origine du système patriarcal». Le concept a pris de l’ampleur et des mouvements de femmes ou féministes en réseau s’invitent aux sommets internationaux à partir de 1995, jusqu’à la conférence mondiale Rio+20 de juin dernier.

Femme aux gants bleus © La Photo libre

Publicité : sexisme et développement non durable, même combat ?

La publicité utilise abusivement les femmes et la nature pour vendre des produits. Et si prendre ses distances par rapport aux messages publicitaires revenait à la fois à lutter contre le sexisme et à adopter un mode de consommation respectant l’environnement et la santé ?