DOSSIERS

  • Les Dossiers de 50-50:


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Média: les femmes toujours censurées : DOSSIERS


Josiane Szymanski, une carrière de journaliste reporter d’images 

Si les femmes ont très vite trouvé du travail dans les journaux de mode et les journaux dits « féminins […]

Sandrine Treiner : « Il y a la parité à la direction de France Culture »

Sandrine Treiner est la directrice de France Culture depuis 2015. Auparavant, elle a occupé des postes à responsabilité au Monde, […]

Pierre Haski : « le média de la philippine Maria Ressa est l’un des plus harcelés et attaqués au monde »

Ancien correspondant de l’AFP en Afrique du Sud, puis de Libération en Israël et en Chine, Pierre Haski est co-fondateur […]

Marine Perin : « les femmes ne sont que 19% à la direction des rédactions et 34% à la rédaction en chef·fe »

Prenons la Une regroupe des femmes journalistes qui luttent pour la parité dans les médias et l’égalité dans les rédactions. […]

Martin sexe faible ou les aventures d’un héro sans pouvoir dans un monde dirigé par les femmes

Antoine Piwnik est auteur du roman Martin sexe Faible et co-réalisateur de la série Eponyme avec Juliette Tresanini et Paul Lapierre. La première saison […]

Pierre-Yves Ginet : l’homme en lutte contre l’invisibilité des femmes

Pierre-Yves Ginet est co-fondateur du magazine Femmes Ici et Ailleurs, un des rares magazines papier et en ligne traitant de […]

Eric Piolle : « l’égalité femmes/hommes doit être prise en compte pour les changements à pratiquer dans la ville »

Force est de constater que le nombre d’hommes et de femmes politiques affirmant que le féminisme est un projet de […]

Francis Dupuis-Déri : « être proféministe doit comporter des coûts, et pas seulement des avantages »

Francis Dupuis-Déri, enseigne en science politique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) , Mélissa Blais est professeure de sociologie […]

Papatriarcat, le podcast d’un nouveau père

Le podcast Papatriarcat a été lancé symboliquement le 9 mars 2020, en solidarité avec le 8 mars, journée internationale des […]

Martin Provost : « Le regard que je pose sur mes actrices n’est pas celui du fantasme masculin »

Martin Provost, est un cinéaste engagé pour l’égalité femmes/hommes. Tous ses films parlent des femmes, les réhabilitent et les mettent […]

Pierre Foldes : « j’essaie de réparer, à ma mesure, quelques horreurs engendrées par le machisme »

Chirurgien de guerre, Pierre Foldes a été pionnier dans la reconstruction du clitoris des femmes mutilées. S’étant rendu compte de […]

Le rôle des hommes dans l’histoire du féminisme

Parce que le féminisme est un mouvement militant pour l’amélioration des droits des femmes dans la société, il a longtemps […]

La librairie El Ghorba Mon Amour : Un lieu de vie au cœur d’un quartier populaire

Lire, feuilleter, toucher, fureter, flâner… Pour les amoureuses/amoureux des livres, l’aventure commence dans les rayons des librairies. Elsa Piacentino et […]

Katia Houga a créé sa propre marque immobilière : My Property

Katia Houga a bien l’intention de montrer que les femmes ont leur place dans le secteur de l’immobilier. A seulement […]

Le Kori Doré : l’Afrique a du goût

Le plaisir conjugué des papilles et des pupilles, c’est ce que vous propose Nafy Ndiaye spécialiste du cake design afro-caribéen. […]

Saveurs en partage, une épicerie bio portée par un collectif de femmes entrepreneuses

Manger bio, c’est bien, c’est bon, mais c’est parfois cher ! Saveurs en partage est une épicerie qui propose des […]

Amel Benmerabet : « J’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat pour créer ma propre aventure professionnelle »

Amel et Naël Benmerabet sont deux sœurs qui vivent une relation fusionnelle. Naël a 40 ans, sa petite soeur Amel […]

Les Audacieuses

Des cités d’Ile-de-France au monde des affaires, quel est le parcours des femmes issues de la diversité et des quartiers […]

C’est l’histoire des corps des femmes sur trois siècles. Au XIXe siècle, elles seront les « hystériques » du grand professeur Charcot. Au XXe siècle, elles seront cataloguées « frigides » par Freud et ses confrères. Au XXIe siècle, elles seront « guéries de leur frigidité » par les neuroscientifiques qui créent la pilule rose. Les Folles de la Salpêtrière & leurs sœurs traite de la médicalisation de la sexualité féminine.

Avec un style ciselé, tantôt humoristique, tantôt tragique, tantôt glaçant, ce spectacle nous conduit au fil des époques, des croyances, des théories successives dans l’itinéraire des injonctions à l’endroit des femmes. Autrice, metteuse en scène, comédienne, Sarah Pèpe est sur tous les fronts. Mais les sœurs sont là : chorégraphe, danseuses, musicienne, chanteuses, comédiennes participent de cette création. Cette plurivocité des sœurs donne un rythme soutenu à la pièce. Entre respiration et halètement, le drame se déroule. Elles déclament, circulent dans les époques, elles surgissent et disparaissent pour réapparaître métamorphosées. Elles affirment, elles disent, elles nous confient ce qu’elles éprouvent, ce qu’elles veulent et ne veulent pas, ce qu’elles voudraient, ce qu’elles demandent.

Subversive avec justesse, elle interroge ce qu’on absorbe à notre insu. Point de haine, ni de rejet, juste un refus profond de ce qui empêche la liberté de penser, de désirer, de refuser, de décider pour soi. La norme rapetisse bien souvent la richesse en troquant l’homogénéité contre la diversité créatrice, inventive et respectueuse. « C’est combien trop ? » La norme, qui saurait à notre place le calibrage approprié de nos organes, de nos mensurations. La norme qui s’intériorise subtilement, est démasquée et chacun.e peut se surprendre à découvrir ses propres zones d’ombre. La satire se veut légère. Il ne s’agit pas de mettre au bûcher ces hommes savants, qui prétendaient décrypter le corps des femmes à leur place, mais de permettre une lecture subversive de leurs énoncés. Les enjeux sont importants, mais le traitement théâtral conduit à les surplomber avec légèreté : l’approche n’est pas didactique, même si on sent que l’autrice s’est beaucoup documentée sur les questions qu’elle aborde.

La Salpétrière est le point de départ d’une circulation historique/hystérique. Les sœurs sont nombreuses, avant, après, ailleurs, jeunes ou moins jeunes, toutes sont aux prises avec des discours d’emprise, de maîtrise sur leur féminité. Peuvent-elles s’en démarquer, s’en émanciper ? Pour compléter l’aventure, des bords de plateau sont proposés à l’issue de certaines représentations, car ce que vise la Compagnie Vent Debout conduite par Sarah Pèpe, c’est d’ouvrir le débat. Et puisque la sororité n’a pas de frontière, une sculptrice, Cecilia DA MOTA, expose également quelques-unes de ses œuvres.

Daniel Charlemaine 50-50 magazine

Mes voisines lesbiennes du cimetière du Père Lachaise

Il y a quelques années, après avoir vu le film Les Stances à Sophie (Moshé Mizrahi, 1971), film cryptolesbien basé […]

«Les folles de la Salpêtrière & leurs sœurs» : un point de vue psychanalytique 2/2

  La découverte par Freud du fantasme le conduit à reculer devant la scène du traumatisme. Le 21 septembre 1897, […]

«Les folles de la Salpêtrière & leurs sœurs» : un point de vue psychanalytique 1/2

  Après avoir vu la pièce Les folles de la Salpêtrière et leurs sœurs, je soutiens une certaine vision de […]

Edith Vallée : l’Art, miroir de diabolisation des femmes

Ne pas crier. Une femme qui se prend à crier au cours d’une réunion de travail, sera souvent dite hystérique. […]

Podcasts : et maintenant, j’écoute quoi ?

Vous l’avez compris, le monde des podcasts est un océan de pépites. Mais parfois, il est difficile de savoir par […]

C’est l’histoire des corps des femmes sur trois siècles. Au XIXe siècle, elles seront les « hystériques » du grand professeur Charcot. Au XXe siècle, elles seront cataloguées « frigides » par Freud et ses confrères. Au XXIe siècle, elles seront « guéries de leur frigidité » par les neuroscientifiques qui créent la pilule rose. Les Folles de la Salpêtrière & leurs sœurs traite de la médicalisation de la sexualité féminine.

Avec un style ciselé, tantôt humoristique, tantôt tragique, tantôt glaçant, ce spectacle nous conduit au fil des époques, des croyances, des théories successives dans l’itinéraire des injonctions à l’endroit des femmes. Autrice, metteuse en scène, comédienne, Sarah Pèpe est sur tous les fronts. Mais les sœurs sont là : chorégraphe, danseuses, musicienne, chanteuses, comédiennes participent de cette création. Cette plurivocité des sœurs donne un rythme soutenu à la pièce. Entre respiration et halètement, le drame se déroule. Elles déclament, circulent dans les époques, elles surgissent et disparaissent pour réapparaître métamorphosées. Elles affirment, elles disent, elles nous confient ce qu’elles éprouvent, ce qu’elles veulent et ne veulent pas, ce qu’elles voudraient, ce qu’elles demandent.

Subversive avec justesse, elle interroge ce qu’on absorbe à notre insu. Point de haine, ni de rejet, juste un refus profond de ce qui empêche la liberté de penser, de désirer, de refuser, de décider pour soi. La norme rapetisse bien souvent la richesse en troquant l’homogénéité contre la diversité créatrice, inventive et respectueuse. « C’est combien trop ? » La norme, qui saurait à notre place le calibrage approprié de nos organes, de nos mensurations. La norme qui s’intériorise subtilement, est démasquée et chacun.e peut se surprendre à découvrir ses propres zones d’ombre. La satire se veut légère. Il ne s’agit pas de mettre au bûcher ces hommes savants, qui prétendaient décrypter le corps des femmes à leur place, mais de permettre une lecture subversive de leurs énoncés. Les enjeux sont importants, mais le traitement théâtral conduit à les surplomber avec légèreté : l’approche n’est pas didactique, même si on sent que l’autrice s’est beaucoup documentée sur les questions qu’elle aborde.

La Salpétrière est le point de départ d’une circulation historique/hystérique. Les sœurs sont nombreuses, avant, après, ailleurs, jeunes ou moins jeunes, toutes sont aux prises avec des discours d’emprise, de maîtrise sur leur féminité. Peuvent-elles s’en démarquer, s’en émanciper ? Pour compléter l’aventure, des bords de plateau sont proposés à l’issue de certaines représentations, car ce que vise la Compagnie Vent Debout conduite par Sarah Pèpe, c’est d’ouvrir le débat. Et puisque la sororité n’a pas de frontière, une sculptrice, Cecilia DA MOTA, expose également quelques-unes de ses œuvres.

Daniel Charlemaine 50-50 magazine

Sarah Pèpe : « On a dépossédé les femmes de leur désir »

Au travers d’un personnage traversant les époques, le spectacle « Les folles de la Salpêtrière & leurs sœurs » explore la […]

La révolution clitoridienne en mouvement !

C’est l’histoire des corps des femmes sur trois siècles. Au XIXe siècle, elles seront les « hystériques » du grand professeur Charcot. […]